Vous êtes le   ème visiteur depuis le 24/04/02.
Publicité
Date de mise à jour :

" Loa-bary an-dafy " opinions

RAZ DE MAREE T.I.M !

L'intérêt modéré que la population manifestait durant la période pré-électorale laissait planer un petit doute sur les pronostics du scrutin du 15 décembre. Or aux dernières nouvelles, il apparaît que la participation reste correcte comparée aux précédentes législatives, et le succès est assurée pour la mouvance présidentielle, voire pour le parti du président lui-même qui a réussi un véritable raz-de-marée, du moins au vu des résultats des chefs lieux de province.

Y avait-t-il lieu de douter?... Il est vrai que la cacophonie entre les vrais ou faux amis du présidents, les vrais ou faux opposants ont pendant un petit moment brouillé les cartes... Et les médias ont pleinement joué le jeu.

Mais le résultat est là. Sans aller jusqu'à clamer, comme beaucoup le font, que le peuple a bel et bien repris son destin en main, car ce genre d'expression trop militante a trop souvent conduit à de pires désespoirs, une fois l'euphorie passée; en tout cas, cette fois, nous pouvons accepter sans chichis et sans murmures que Marc Ravalomanana n'a pas volé sa victoire. A défaut d'en être convaincu, puisse le monde respecter ce choix.

 

INTERVENTION JUDICIEUSE dont nous faisons un devoir de rapporter ici :


Eclairage

Marc Ravalomanana est investi des pleins pouvoirs revenant au président de la République. La majorité accepte cette réalité. Quelques uns refusent ce régime. Un régime issu d'une élection doublée de la manifestation populaire. Une double légitimité.
Sans arrêt, les lobbyistes des recalés de l'élection présidentielle se démènent dans lescouloirs feutrés du pouvoir. Ici, sur le sol malgache, et ailleurs ils font parler d'eux.
Ils risquent de mettre le pays au banc des pestiférés. C'est d'ailleurs leur objectif inavoué. Faire échouer les efforts de rétablissement du Fahamarinana et Fahamasinana. Actuellement, l'approche des échéances électorales énerve ces politiciens.
Par presse interposée, ils déstabilisent les forces, groupes et mouvements qui ont porté Ravalomanana au pouvoir. Pour avoir défendu le choix du Peuple, les Eglises, Catholique et Protestantes, se trouvent parmi ces forces. Tout tiraillement au sein de ces institutions est grossi. II arrive que des problèmes soient créés de toute pièce.
Dans un article paru dans " La lettre de l'Océan Indien " (n° 1008), et repris par Tribune dans sa livraison du mardi 10 septembre 2002, l'Eglise Catholique et les Hommes (évêques et prêtres) qui la servent sont pris à parti. II nous
appartient d'apporter des éléments précis pour rétablir la vérité et l'honneur bafoué des hommes d'Eglise.
En premier lieu, l'Eglise catholique ne soutient pas le président Ravalomanana, ni aucun autre président avant lui et après lui. Ce n'est pas son rôle.
L'Eglise libératrice défend le choix du peuple.
L'article avance que Mgr Rabeony fait partie d'un lobbying politique. L'auteur de l'article affuble l'Evêque de Toliara du titre d'archevêque. Par sa qualité intrinsèque il mérite ce titre. Mais, il ne peut pas porter ce titre car Toliara n'est pas érigé en archevéché. LOI affirme que Monseigneur réclame le remplacement du cardinal Razafindratandra à la fonction de président du Conseil des Evêques de Madagascar. Ce dernier est accusé d'être trop proche de Ravalomanana.
Une désinformation est ici apportée volontairement. Le cardinal sera d'office remplacé au poste qu'il occupe avec succès pendant deux mandats de suite. Après deux mandats successifs, il ne pourra plus être élu au poste indiqué.
Dans un communiqué, le clergé et les laïcs du diocèse de Toliara font bloc autour de leur pasteur. Ils regrettent le manque de recoupement de LOI.
Enfin, le père Sylvain Urfer est nomme dans l'article. Le père Urfer est le curé de la paroisse d'Anosibe, un quartier populeux d'Antananarivo. II n'est point besoin de le défendre. Son parcours témoigne pour lui. Abusivement, on dit qu'il a un grade modeste au sein de la hiérarchie ecclésiastique. Etre prêtre n'est pas un
grade, c'est un sacerdoce.
Au sein de l'Eglise Catholique tous les prêtres se trouvent sur le même pied d'égalité.
Par cet article, " La lettre de l'Océan Indien " semble poursuivre l'ouvre pernicieuse de RFI. Cet article tente de déstabiliser l'Eglise Catholique. II appartient aux Malgaches, et surtout aux Chrétiens, de savoir discerner le bon grain de l'ivraie, les informations des manipulations.

Rabemahafaly Vincent

Ndlr : :
Frère Rabemahafaly Vincent, directeur de la publication
Lakroa n'i Madagasikara - n° 3286 du 22 septembre 2002, page 8

 

BEAUCOUP DE QUESTIONS!

Renverser un dictateur est une chose, lui succéder en est une autre...
La première étape n'était pas facile, on le sait. On en a tellement parler que ce n'est même plus la peine de ressasser les mêmes refrains pendant x temps. L'essentiel est aujourd'hui, en ce qui concerne ce sujet, c'est de faire en sorte qu'il ne revienne pas, comme en 1996. Revoir les conditions de ce retour pas si lointain ne serait pas superflu, car certains hommes politiques ont tendance à recommencer les mêmes erreurs :
Ceux qui ont milité côte à côte hier, pour combattre l'ennemi commun, recommencent aujourd'hui à se tirer dans les pattes.
Ceux qui continuent à soutenir le vainqueur, le font en réclamant des contreparties en siège dans les instances dirigeantes, comme récompense directe de leur soutien (et le peuple qui croyait que c'était pour la cause commune, à savoir l'intérêt supérieur de la nation, que tous se battaient...)
Quant au nouveau régime, entre les décisions prises à la hâte, les annonces maladroites, les mesures injustifiées voire indécentes... Au secours!!!

Hommes politiques, politiciens ou charlatans...
L'éternel problème c'est que tous croient faire de la politique, mais personne n'agit en vrai homme politique, avec les compétences et la noblesse que cela exige.
Ainsi, par exemple, le principe selon lequel, ce sont les élections qui déterminent le poids politique d'un parti dans l'opinion, et non sa participation aux manifestations. Celles-ci étant une forme exceptionnelle d'expression face à un pouvoir despotique pour lequel les élections ne peuvent être libres.
Une fois l'état d'exception passé, les institutions doivent rester provisoires jusqu'à de nouvelles consultations populaires libres et propres, c'est-à-dire transparentes. Après quoi, tout le monde doit jouer le jeu (même le camp des récents vainqueurs doit tirer les conséquences d'une éventuelle défaite ), c'est d'ailleurs pour cela qu'ils n'ont pas intérêt à faire traîner les choses avant de consulter le peuple, s'ils ne veulent pas subir un revers avec une usure du pouvoir sans avoir été véritablement aux commandes.
comme les anciens dirigeants auraient dû le faire, au lieu de trafiquer les résultats pour essayer de se maintenir en place - à propos, on n'ose même pas imaginer à ce que ça nous aurait fait gagner en temps, en argent et en crédibilité internationale -
L'attitude de l'ancien président Zafy est exemplaire dans ce sens : ce n'est un secret pour personne qu'il se serait bien vu à la place de Marc Ravalomanana avant les élections, comme candidat principal que les autres formations de l'opposition devaient soutenir. Il aurait une revanche à prendre, face à Didier Ratsiraka et avec l'histoire ? mais l'"intérêt supérieur de la nation", comme ils aiment à répéter, se jouerait-il comme sur un terrain de foot? Quand bien même, l'équipe de France ne devra-t-elle pas attendre les prochaines compétitions officielles pour avoir leur revanche ?

Faire accepter l'alternance
Quant aux autres arguments, soutenant que le nouveau président n'aurait ni compétence ni expériences politiques, voire à le traiter de despotique, fasciste ou impérialiste. ("il n'a jamais été le candidat des pauvres" disait un certain Rossy)... Comme si la question était là !
Dieu comme c'est dur de leur faire comprendre que, comme en 1991, ce qui importait c'était de rétablir la démocratie réelle, de combattre un régime corrompu et incapable. Ensuite, on peut discuter des futurs dirigeants. Comment les gens de la rue ont-ils compris en masse cette évidence que des soi-disant "leaders d'opinion" ou autres politiciens "de salon" ont tant de mal à comprendre?
Il y a certainement meilleur que l'ancien maire de Tana, et ce, dans beaucoup de domaines, mais ce qui est primordial, c'est l'aversion, que la population a longtemps couvé, contre leurs anciens dirigeants. Et on pourra dire tout ce qu'on voudra de Marc Ravalomanana, si en si peu de temps, le cœur des malgaches ont penché pour lui, c'est pour quelques raisons déterminantes et bien identifiables :
- il a bénéficié d'un capital sympathie en tant que maire de la Capitale,
- parmi tous les candidats en lice, il était le seul en mesure de battre Ratsiraka. Et si les Zafy ou autre Razafimahaleo ne l'ont pas compris, c'est qu'ils manquent cruellement de clairvoyance politique.
Car si l'ancien président aimait exhiber sa richesse, au pays comme à l'étranger, l'ancien PDG de Tiko ne paraissait pas très pauvre, lui non plus. Quelque part, aux yeux du petit malgache, il pouvait "se mesurer" à l'amiral, et il l'a démontré.
- enfin,il représentait une autre génération de leader, jeune, dynamique et non corrompu par de longues années de pouvoir,
En réalité l'effet "nouvelle génération d'hommes nouveaux, jeunes ayant réussi dans ses affaires" lancé par Rabetsitonta en 1989, relayé par Herizo en 1992 et 1996, c'est Ravalomanana qui l'a "conclu" en 2002.

Hery J. Rakotomahefa


Mercenaires pour Mada : Info ou intox ?

Depuis mercredi 19 juin, nous avons pu lire dans différents journaux ou entendre sur les ondes l'arrivée ratée de mercenaires à Madagascar. Mais les informations sont différentes. On parle de 12 mercenaires, puis 15, peut-être finalement 10. Que les mercenaires sont revenus à Paris, non en fait ils sont bloqués à Dar Es Salaam, ou qu'au final l'avion à disparu !
Bref on ne sait plus ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas. Et tout ça sert un peu le régime sortant car certains journaux font carrément de la désinformation. C'est certes un évènement très important dans la crise actuelle entre le régime sortant et tout particulièrement M. Ratsiraka et le gouvernement actuel du Président Ravalomanana. Ce qui est sûr à l'heure actuelle c'est que M. Ratsiraka même loin de Madagascar a encore les moyens d'agir et de faire ses sales besognes. Mais que fait la police ! Ou plutôt que fait la France. Est il possible qu'un personnage comme M. Ratsiraka, dont tout le monde connaît les méfaits, soit laissé libre de ses mouvements, jusqu'à le laisser monter un coup d'état (car c'était bien ça l'objectif !) sans que les autorités françaises ne bouge le petit doigt ? Et où M. Didier Ratsiraka a-t-il trouvé l'argent nécessaire pour enrôler des mercenaires qui à mon avis ne sont pas payés au SMIC ?
Lorsque les confrères de Midi Madagascar interrogent le porte parole adjoint du Quai d'Orsay sur cet évènement, la réponse reste bien évasive: "Nous n'avons donc pas de commentaire particulier au-delà des informations de presse que vous évoquez. Pour nous, au-delà de ce qui ne saurait être qu'une péripétie, l'important et la priorité restent aujourd'hui plus que jamais le traitement de fond de la situation à Madagascar ( ... )". Et à la question de savoir ce qu'envisage de faire la France à l'encontre de M. Ratsiraka, en 'visite privée' à Paris si ces informations sont confirmées ? La France envisage-t-elle, par exemple, de l'expulser ? Réponse du porte-parole du Ministère français des Affaires étrangères : "Comme vous le reconnaissez vous-même, ces informations ne sont pas confirmées, votre question est d'autre part hypothétique. Je n'ai donc pas d'éléments de réponse sérieux à votre question. Je vous rappelle que pour nous, l'important et la priorité restent aujourd'hui plus que jamais le traitement de fond de la situation à Madagascar".
Donc le traitement de fond de la situation à Madagascar est le letmotiv de la France. Mais quel est donc ce "traitement de fond de la situation" ? C'est vrai que les entreprises françaises perdent beaucoup d'argent depuis le début de la crise. Il est donc dans l'intérêt de la France que la crise à Madagascar se términe au plus vite. Or on a plutôt l'impression que cette crise arrange la France. Puisque plus un pays est pauvre, moins la main d'oeuvre est chère, donc plus les entreprises font des bénéfices ! Mais ceci est un autre débat.
Pour l'instant essayons de donner des informations claires et vérifiées. Alors tant qu'on ne connait pas le nombre exact de mercenaires, ni l'endroit où ils se trouvent, tant que leur lien avec l'ancien Président malgache n'est pas établi, il vaut mieux attendre et voir. Et c'est ce que infogasy.com va faire.

Herinjanahary

Réagir
Vos réactions

 

Autres article :
Mondial 2002
Les Bleus broient du noir

Sur les éléctions présidentielles 2002 en France
La surprise du premier tour des Présidentielles françaises a semé le doute quant au résultat final de ces élections.

Les élections présidentielles vues de mon petit village de Seine et Marne (Ile de France)

La France est-elle réellement ce qu'elle croit être, ce qu'elle veut être ou simplement ce qu' elle est ?



[Accueil] [Participer] [Culture] [Politique] [Economie] [Tourisme]
[Ny hevitrao][Commentaire] [Webmaster]